Le département de mathématiques et applications (DMA) de l’ENS est à la fois un département d’enseignement et un laboratoire de recherche du CNRS (Unité mixte de recherche 8553).

Les chercheur·ses et les enseignant·es du DMA sont constamment renouvelé·es. Elles et ils viennent notamment des universités parisiennes partenaires et du CNRS,  pour une durée maximale de dix ans. Cette règle fut instaurée lors de la création du DMI
en 1986 (l’ancêtre du DMA actuel), sous l’impulsion du mathématicien Georges Poitou, directeur de l’ENS de l’époque. Ce mode de fonctionnement est extrêmement bénéfique pour la formation des élèves, qui sont ainsi en contact constant avec des mathématicien·nes enthousiastes et dynamiques.

Tous les membres du DMA, à savoir les enseignant·es-chercheur·ses (professeur·es ou maître·esses de conférences de l’une des universités partenaires  affecté·es pour une durée déterminée à l’ENS), les chercheur·ses  CNRS, les caïmans (agrégé·es préparateur·ices) et les post-doctorant·es, contribuent à la formation des étudiant·es. Ils et elles donnent des cours et sont impliqué·es dans l’encadrement des élèves en particulier sous la forme de tutorat. Elles et ils supervisent également l’organisation de séminaires ou de groupes de travail, ainsi que les travaux et exposés des étudiant·es.

La formation dont bénéficient les élèves au DMA se fonde sur une étroite imbrication entre enseignement et recherche. À cet effet, les trois équipes du DMA, Algèbre et géométrie, Analyse et Probabilités et statistiques, couvrent un large spectre des mathématiques actuelles. Les interactions avec les autres disciplines scientifiques (physique, informatique, géologie, sciences sociales par exemple) permettent d’offrir aux étudiant·es des cursus pluridisciplinaires et de mener des recherches communes.

Le DMA a de nombreuses collaborations avec les universités et les instituts de recherche nationaux et internationaux, et comme l’ENS dans son ensemble, il a une mission nationale de formation. Un de ses rôles essentiels est d’irriguer le tissu universitaire et académique français. Les débouchés sont multiples, tant à l’Université que dans les grands organismes de recherche comme le CNRS ou dans les grands corps de l’État.