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Théorèmes de traces dans les réseaux résistifs

ENS (amphithéâtre Galois sous la bibliothèque de mathématique)

Les réseaux résistifs sont des graphes non orientés dont les arêtes sont munies de poids positifs (les résistances). Ce cadre a priori simpliste permet de construire une théorie très complète qui est le pendant discret des équations aux dérivées partielles (en particulier elliptiques) posées dans un domaine euclidien, ou sur une variété. Nous verrons que, si le cadre semble plus abordable que celui des EDP, il est par certains aspects plus riche et plus général. Nous nous intéresserons en particulier, dans le cas de réseaux infinis, au problème de la […]

Méthodes comparatives phylogénétiques: comment penser l’évolution sur un arbre?

ENS (amphithéâtre Galois sous la bibliothèque de mathématique)

Dans cette présentation, on essaiera de comparer deux traits (par exemple poids et taille) mesurés sur des organismes apparentés. On expliquera pourquoi les comparaisons naïves sont vouées à l'échec avant de présenter le cadre mathématique des Méthodes Phylogénétiques Comparatives (ou PCM). On discutera les hypothèses et les outils sous-jacents à ces méthodes avant d'illustrer leur usage sur un exemple.

A l’écoute du bruit – L’imagerie par corrélations croisées

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Les techniques d'imagerie classiques utilisent des ondes pour sonder un milieu inconnu et sont employées pour des applications médicales (échographie) ou géophysiques (séismologie) par exemple. Ces ondes sont émises par des réseaux de sources et après propagation dans le milieu elles sont enregistrées par des réseaux de récepteurs. Ces techniques sont généralement mises en défaut lorsqu'on les utilise dans des milieux diffusants contenant des inhomogénéités aléatoires, car les signaux cohérents venant des réflecteurs à imager et enregistrés par les réseaux de récepteurs sont souvent noyés par les signaux incohérents venant […]

Groupe de classes des corps cyclotomiques et représentations de groupes

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Le groupe de classes d'un corps cyclotomique est un objet fascinant qui possède de très belles propriétés de nature arithmétique. Dans cet exposé, je voudrais discuter un théorème de Ribet concernant ce groupe et expliquer comment la théorie des représentations galoisiennes intervient dans la preuve découverte par Ribet.

Le livre aux sept sceaux : pour une histoire des Disquisitiones arithmeticae de C.-F. Gauss

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Publié en 1801, ce traité de mathématiques a été traduit en plus de dix langues, qualifié de « monument impérissable à la gloire de l’esprit humain » et a inspiré des développements aussi variés que la théorie de Galois, la théorie algébrique des nombres de Kummer à Hilbert, les tests de primalité de Lucas-Lehmer ou l’hypothèse de Riemann sur les corps finis, et bien d’autres mathématiques sur plus de deux siècles. L’exposé présentera l’ouvrage et son auteur, quelques-unes des mathématiques auquel les Disquisitiones ont donné lieu et ce faisant discutera […]

Compter les surfaces

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http://www.math.ens.fr/~mourrat/desmaths_eynard.pdf

La conjecture de cristallisation

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Dans cet exposé je discuterai de la conjecture de cristallisation, qui consiste à prouver que des points se mettent automatiquement sur un réseau périodique, dans certaines situations. Je parlerai principalement du cas particulier des gaz de Riesz et de Coulomb qui sont omniprésents dans de nombreuses branches des mathématiques. Ils décrivent par exemple la répartition des zéros de solutions d'équations aux dérivées partielles, la statistique des valeurs propres des matrices aléatoires, le placement optimal de points de discrétisation sur des surfaces, et sont reliés à la fonction Zeta de Epstein.

Coloriages de graphes, nombre d’or et topologie quantique

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En partant d'objets simples comme les polynômes chromatiques, liés au fameux théorème des 4 couleurs, on va explorer quelques invariants - dans lesquels le nombre d'or est omniprésent - associés à des graphes noués dans l'espace. Ce sera l'occasion d'introduire les idées et les problèmes de la topologie dite quantique.

Nombres p-adiques et espaces de Berkovich

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Étant donné un nombre premier p, nous expliquerons tout d’abord comment construire une valeur absolue sur Q, dite p-adique, puis un complété, de la même façon que l’on construit R à partir de Q. Ce complété, le corps des nombres p-adiques, possède des propriétés arithmétiques intéressantes, mais présente de nombreuses pathologies topologiques. Nous expliquerons comment y remédier en le plongeant dans un espace plus grand, un espace de Berkovich, et exposerons quelques applications.

Inégalités fonctionnelles et problème de comportement en temps grand

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Dans cet exposé, nous verrons que certaines inégalités fonctionnelles jouent un rôle crucial dans l'étude du comportement en temps grand de solutions de certaines EDP. Plus précisément, nous utiliserons des méthodes dites de dissipation d'entropie (dont le but est t'établir des versions quantitatives du mécanisme de décroissance de l'entropie) dans le cas de l'équation de Fokker-Planck. Nous étudierons ensuite le cas plus complexe de l'équation de Boltzmann (homogène en espace) et verrons que ces méthodes fournissent également des résultats sur le comportement en temps grand des solutions de l'équation. Néanmoins, […]

Permutations et polymères aléatoires

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 On s’intéressera dans l’exposé au problème suivant, appelé problème d'Ulam: si on prend une permutation s de {1,…,n} au hasard, uniformément parmi toutes les permutations possibles, quelle est la longueur de la plus longue sous-suite croissante de s(1), s(2),…, s(n) ?Ce problème d’apparence simple est en réalité très riche, et on verra qu’il est relié à certaines modèles de physique statistique, dont un modèle de polymère aléatoire.

Courbes algébriques réelles et patchwork combinatoire

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 La première partie du 16-ème problème de Hilbert est consacrée, en particulier, à la topologie des courbes algébriques réelles planes. Les courbes algébriques réelles semblent être éloignées de la géométrie combinatoire. On parlera de propriétés topologiques de ces courbeset on montrera qu'il est possible de les construire de façon purement combinatoire : certaines courbes algébriques réelles peuvent être obtenues en recollant des morceaux qui sont essentiellement des droites. Cette procédure s'appelle le patchwork combinatoire ; elle est directement liée à la géométrie tropicale (une branche des mathématiques qui est apparue […]