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Limites d’espaces complexes

ENS (amphithéâtre Galois sous la bibliothèque de mathématique)

Considérons un espace donné par l’ensemble des solutions complexes d’un système d’équations polynomiales. En dézoomant de plus en plus, on voit apparaître un espace d’apparence plus simple, de nature essentiellement combinatoire. Cette propriété peut s’interpréter comme une instance d’un phénomène plus général de dégénérescence d’espaces complexes vers un espace d’une autre sorte, dit espace ultramétrique. Nous expliquerons comment donner un sens précis à ces idées à l’aide de la théorie des espaces de Berkovich hybrides. Nous présenterons également quelques exemples d’applications.

The étale-open topology (suite)

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Fix an abstract field K. For each K-variety V, we will define an “étale-open” topology on the set V(K) of rational points of V. This notion uniformly recovers (1) the Zariski topology on V(K) when K is algebraically closed, (2) the analytic topology on V(K) when K is the real numbers, (3) the valuation topology on V(K) when K is almost any henselian field. On pseudo-finite fields, the étale-open topology seems to be new, and has some interesting properties. The étale-open topology is mostly of interest when Kis large (also […]

Tresses et commutativité

ENS (amphithéâtre Galois sous la bibliothèque de mathématique)

Considérons un espace muni d’une multiplication m : X x X -> X. On peut demander que m soit commutative, c’est-à-dire m(x,y) = m(y,x), mais souvent en topologie, c’est trop demander. Que se passe-t-il si on relaxe cette condition, en demandant uniquement que (x,y) -> m(x,y) soit homotope à (x,y) -> m(y,x), c’est-à-dire qu’on peut déformer continument la première application en la seconde ? Peut-on prétendre que notre multiplication est commutative ? Cette question est à l’origine de beaucoup de développements modernes en théorie de l’homotopie, et nous verrons qu’elle […]

Après-midi de théorie de groupes

Zoom: https://us02web.zoom.us/j/82502264227

Zoom: https://us02web.zoom.us/j/82502264227The password is answer to the following question: What is the degree of the standard Cayely graph on 107 generators?15.00-15.45 Robert Young (NYY Courant and IAS Princeton), Holder maps to the Heisenberg group16.00-16.45 Matei Coiculescu (Brown University), The Spheres of Sol17.15-18.00 Richard Schwartz (Brown University and IAS Princeton), The areas of metric spheres in Sol

Mouvement par courbure anisotrope et dynamique de Glauber: une limite d’échelle continue et déterministe pour une dynamique aléatoire et discrète.

ENS (amphithéâtre Galois sous la bibliothèque de mathématique)

Dans cet exposé nous nous étudierons une dynamique aléatoire en temps discret sur l'ensemble des configurations de spins $\Omega_L:= \left\{ \sigma : \{1,\dots, L\}^2 \to \{-1,1\} \right\}$ régie par les règles suivantes : A chaque étape la valeur d'un spin pris au hasard est actualisé. L'actualisation de la valeur d'un spin est faite en regardant l'état des spins voisins, et la nouvelle valeur adoptée est celle observée chez la majorité des voisins. Les cas d'égalité sont tranchés par des pile-ou-faces de paramètre 1/2. On part d'une configuration initiale uniformément égale […]

Groups definable in o-minimal structures and algebraic groups

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Groups definable in o-minimal structures have been studied by many authors in the last 30 years and include algebraic groups over algebraically closed fields of characteristic 0, semi-algebraic groups over real closed fields, important classes of real Lie groups such as abelian groups, compact groups and linear semisimple groups. In this talk I will present results on groups definable in o-minimal structures, demonstrating a strong analogy with topological decompositions of linear algebraic groups. Limitations of this analogy will be shown through several examples.

L’émergence des quasi-probabilités

ENS (amphithéâtre Galois sous la bibliothèque de mathématique)

La mécanique quantique, entre autres bizarreries, amène dans certains cas à considérer des quantités classiquement appelées probabilités qui peuvent prendre des valeurs négatives. Nous ferons un tour d'horizon de comment elles émergent de l'expérience, de comment on peut les inférer à partir de lois de probabilité bien positives et de leur traitement dans l'espace des phases. Un résultat d'unicité permet de choisir parmi les constructions possibles celle qui est la plus fondamentale. Puis Constantin Vaillant-Tenzer nous jouera de la musique !

Systèmes hyperboliques partiellement dissipatifs ou diffusifs, en régularité critique

ENS ou Jussieu

Depuis les travaux fondateurs de S. Kawashima dans sa thèse en 1987, on dispose d’une condition suffisante assez simple à vérifierassurant l’existence de solutions fortes globales proches d’un état constant stable pour les systèmes hyperboliques quasi-linéaires symétrisables comportanten plus un terme dissipatif ou diffusif de rang éventuellement non maximal.Ces résultats ont été revisités il y a quelques années par K. Beauchard et E. Zuazua, et une méthode systématique de construction d'une fonctionnelle de Lyapunov adéquate a été proposée, qui permet, au moins au niveau du linéarisé près d’un état constant, […]

An application of surreal numbers to the asymptotic analysis of certain exponential functions

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Skolem (1956) studied the germs at infinity of the smallest class of real valued functions on the positive real line containing the constant 1, the identity function x, and such that whenever f and g are in the set, f+g, fg and f^g are also in the set. This set of germs is well ordered and Skolem conjectured that its order type is epsilon-zero. Van den Dries and Levitz (1984) computed the order type of the fragment below 2^(2^x). They did so by studying the possible limits at infinity of […]

Solving equations in finite groups and complete amalgamation

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Roth's theorem on arithmetic progression states that a subset A of the natural numbers of positive upper density contains an arithmetic progression of length 3, that is, the equation x+z=2y has a solution in A.Finitary versions of Roth's theorem study subsets A of {0, ... , N}, and ask whether the same holds for sufficiently large N, for a fixed lower bound on the density. In a similar way, concerning finite groups, one may study whether or not sufficiently large sets of a finite group contain solutions of an equation, […]

Après-midi de théorie de groupes

Zoom: https://us02web.zoom.us/j/84778703586

Zoom: https://us02web.zoom.us/j/84778703586Mot de passe: G est un Graphe de Cayley du groupe libre à 107 générateurs. Quel est le degré de ce graphe? Tapez le numéro à trois chiffres comme un mot de passe.16.00-16.45 Igor Pak, Cogrowth sequences in groups and graphs17.00-17.45 Behrang Forghani, Boundary Preserving Transformations18.15-19.00 Mehrdad Kalantar, On weak containment properties of quasi-regular representations of stabilizer subgroups of boundary actions

L’équation de Muskat est bien posé dans l’espace de Sobolev critique

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Cet exposé est consacré à une série de papiers en collaboration avec Quoc-Hung Nguyen sur l'étude des solutions en régularité critique de l'équation de Muskat en dimension 2. Je décrirai notre principal résultat qui affirme que le problème de Cauchy est bien posé dans l'espace de Sobolev limite des fonctions de carré intégrable avec trois demi dérivée dans L^2 (localement en temps pour des données grandes et globalement pour des données suffisamment petites). Ce résultat est optimal en termes de remises à l'échelle de l'équation.