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Introduction à la correspondance de Langlands p-adique locale

ENS (amphithéâtre Galois sous la bibliothèque de mathématique)

Soit K un corps. La correspondance de Langlands est une bijection entre deux types d’objets mathématiques : des représentations du groupe Gln(K) des matrices inversibles de dimension n à coefficients dans K et des représentations, dites galoisiennes, qui décrivent l’arithmétique du corps K. Dans cet exposé, nous présentons la version p-adique de cette correspondance, version qui n’existe que pour n=2 et K le corps des nombres p-adiques. De multiples stratégies sont développées pour traiter les autres cas. C’est l’objet du programme de Langlands p-adique.

On the divisibility of the Tate-Shafarevich group of an elliptic curve in the Weil-Châtelet group

Salle W

In this talk I will report on progress on the following two questions, the first posed by Cassels in 1961 and the second considered by Bashmakov in 1974. The first question is whether the elements of the Tate-Shafarevich group are infinitely divisible when considered as elements of the Weil-Châtelet group. The second question concerns the intersection of the Tate-Shafarevich group with the maximal divisible subgroup of the Weil-Chatelet group. This is joint work with Mirela Ciperiani.

Conjecture de torsion pour les schémas abéliens sur les courbes

Salle W

La conjecture de torsion prédit que si k est un corps de nombre etA une variété abélienne sur k alors l'ordre du sous-groupe de torsion deA(k) est borné par une constante ne dépendant que du degré de k sur Q etde la dimension de A.Cette conjecture n'est connue que pour les courbes elliptiques: Manin l'amontré en 69 pour les l-Sylow de la torsion (l:premier) puis Mazur (77),Kamienny (92), Merel (96) ont réussi a compléter la preuve en analysant lastructure des courbes modulaires X_{0}(l) (l:premier).Que les courbes elliptiques soient (essentiellement) classifiées […]

Une introduction à la topologie quantique

ENS (amphithéâtre Galois sous la bibliothèque de mathématique)

La topologie quantique est une branche de la topologie en petite dimension née il y a 30 ans environs avec la découverte du polynôme de Jones, probablement l’invariant de noeuds dans l’espace le plus fameux aujourd’hui. Les techniques et les idées qui sont à la base de cette théorie se situent au milieu de plusieurs sujet : la physique (par la théorie des champs), l’algèbre (par la théorie des représentations des groupes quantiques), la géométrie (par l’étude des espaces des représentations des groupes de surfaces) et bien évidemment la topologie. […]

Matrices aléatoires

ENS (amphithéâtre Galois sous la bibliothèque de mathématique)

Dans cet exposé, on montrera comment des considérations deprobabilités et d'algèbre se confrontent dans l'étude des matricesaléatoires. On commencera par expliquer comment on détermine la loides valeurs propres et vecteurs propres d'une matrice dont descoefficients sont des variables aléatoires gaussiennes indépendantes.On verra alors que les valeurs propres d'une telle matrice peuventêtre comprises comme des particules soumises à deux forcesantinomiques : un potentiel qui les confine au voisinage de l'origineet des interactions répulsives qui les poussent à s'écarter les unesdes autres. On fera alors tendre la dimension des matrices versl'infini et […]

Dynamique générique des équations paraboliques

IHP salle 201

Le sujet de cet exposé est la dynamique qualitative générique d'équations paraboliques scalaires du type $u_t=Delta u+f(x,u,abla u)$ sur un domaine $Omega$ borné. Les équilibres de ces équations sont-ils hyperboliques ? Peut-il y avoir des orbites périodiques et si oui, sont-elles isolées ? La dynamique engendrée par les EDP paraboliquesest-elle simple ou peut-elle exhiber du chaos ? Reste-t-elle qualitativement la même quand on change un peu les paramètres de l'équation ? On verra que la réponse à ces questions nécessite des théorèmes de type prolongement unique sur l'EDP et une […]